Stage Développement d’indicateurs de caractérisation des éléments bocagers en appui à la politique de bassin de la Vilaine
Offre n° O056251110000503
Publiée le 10/11/2025
Synthèse de l'offre
Employeur
Site web de l'employeur
Lieu de travail
Boulevard de bretagne - BP 11, La Roche-Bernard (Morbihan (56))
Poste à pourvoir le
01/03/2026
Date limite de candidature
28/11/2025
Type d'emploi
Stage étudiant
Durée de la mission
6 mois
Localisation du lieu de travail
Détails de l'offre
Famille de métiers
Ingénierie écologique >
Biodiversité, nature, paysage
Grade(s) recherché(s)
Stage étudiant
Métier(s)
Ouvert aux contractuels
Oui
(Art. D124-4 du code de l'éducation - Convention de stage)
Les collectivités territoriales et établissements publics peuvent accueillir des stagiaires dans le cadre de leur formation. Une convention de stage doit alors être établie entre l'établissement d'accueil, le stagiaire et la collectivité d'accueil.
Les collectivités territoriales et établissements publics peuvent accueillir des stagiaires dans le cadre de leur formation. Une convention de stage doit alors être établie entre l'établissement d'accueil, le stagiaire et la collectivité d'accueil.
Temps de travail
Temps complet
Télétravail
Non
Management
Non
Experience souhaitée
Débutant
Rémunération indicative
Gratification de stage 15% du plafond horaire de la sécurité sociale
Descriptif de l'emploi
Les haies bocagères jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des milieux aquatiques à l’échelle des bassins versants. Elles remplissent notamment une fonction hydraulique en limitant le ruissellement et l’érosion des sols, réduisant ainsi les transferts de polluants (phosphore, pesticides…) et particules fines vers les cours d’eau. Au-delà de cet aspect, elles offrent de nombreux autres services : habitats pour la biodiversité, stockage du carbone, rôle coupe-vent, etc.
Consciente de leur importance dans la lutte contre les pollutions diffuses, la Commission Locale de l’Eau (CLE) du bassin de la Vilaine a intégré dans son projet de Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), qui doit entrer en vigueur en 2026, des mesures ambitieuses de protection et de restauration du maillage bocager, notamment dans les zones les plus sensibles au ruissellement et à l’érosion.
Depuis plusieurs années, des programmes de plantation sont menés sur le bassin de la Vilaine, portés par une diversité d’acteurs aux objectifs variés : renforcement des continuités écologiques, lutte contre l’érosion, développement de la filière bois-énergie, stockage du carbone… Parallèlement, le bocage existant continue de se dégrader, du fait de l’arasement des haies, de pratiques d’entretien inadaptées, du vieillissement des arbres non renouvelés, ou encore des effets du changement climatique et des maladies.
Pour évaluer l’impact de ces programmes, les linéaires de haies plantés sont souvent les seuls indicateurs mobilisés. Eaux & Vilaine, structure porteuse du SAGE, souhaite aller plus loin en identifiant des indicateurs permettant de dresser un état des lieux du bocage, tant en termes de quantité que de qualité, d’en suivre l’évolution depuis 2015, et d’évaluer l’efficacité des actions menées au regard des objectifs du SAGE.
Afin d’éviter des inventaires de terrain coûteux en temps et en moyens humains, Eaux & Vilaine envisage de s’appuyer sur des données cartographiques historiques et innovantes disponibles de manière homogène sur l’ensemble du bassin. L’objectif est de fournir aux acteurs du territoire des indicateurs sur le linéaire et la qualité du bocage, pour faciliter le diagnostic, identifier les secteurs d’intervention prioritaires, et évaluer les actions engagées.
Un premier stage réalisé en 2024 a permis de développer, sur la base de données issues du Modèle Numérique de Hauteur de Canopée (MNHC) produit par l’IGN et de l’indice du grain bocager élaboré par l’unité BAGAP de l’INRAE, un indicateur de qualité des haies du point de vue de la biodiversité, testé sur le Pays de Brocéliande. Ce travail doit maintenant être consolidé et étendu à l’ensemble du bassin de la Vilaine. En complément, des indicateurs liés à la fonction hydraulique du bocage doivent être élaborés, en lien avec les objectifs de réduction des pollutions diffuses. Les données Lidar HD récemment disponibles permettront de consolider les données du MNHC utilisées pour calculer l’indice de qualité de la haie. Ces données pourraient également permettre d’analyser des paramètres jusqu’ici inaccessibles, comme la présence de talus continus ou la position des haies par rapport aux fossés et de
les comparer avec des données issues d’inventaires réalisés sur le terrain disponibles sur quelques secteurs du bassin de la Vilaine. Ce travail exploratoire sera mené en partenariat avec l’unité BAGAP de l’INRAE.
À terme, Eaux & Vilaine souhaite que ces indicateurs puissent être visualisés par tous les acteurs du territoire, à différentes échelles (bassin de la Vilaine, bassin versant, masse d’eau, EPCI, commune…). Le développement de l’outil de visualisation pourrait être envisagé en partenariat avec l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne.
Consciente de leur importance dans la lutte contre les pollutions diffuses, la Commission Locale de l’Eau (CLE) du bassin de la Vilaine a intégré dans son projet de Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), qui doit entrer en vigueur en 2026, des mesures ambitieuses de protection et de restauration du maillage bocager, notamment dans les zones les plus sensibles au ruissellement et à l’érosion.
Depuis plusieurs années, des programmes de plantation sont menés sur le bassin de la Vilaine, portés par une diversité d’acteurs aux objectifs variés : renforcement des continuités écologiques, lutte contre l’érosion, développement de la filière bois-énergie, stockage du carbone… Parallèlement, le bocage existant continue de se dégrader, du fait de l’arasement des haies, de pratiques d’entretien inadaptées, du vieillissement des arbres non renouvelés, ou encore des effets du changement climatique et des maladies.
Pour évaluer l’impact de ces programmes, les linéaires de haies plantés sont souvent les seuls indicateurs mobilisés. Eaux & Vilaine, structure porteuse du SAGE, souhaite aller plus loin en identifiant des indicateurs permettant de dresser un état des lieux du bocage, tant en termes de quantité que de qualité, d’en suivre l’évolution depuis 2015, et d’évaluer l’efficacité des actions menées au regard des objectifs du SAGE.
Afin d’éviter des inventaires de terrain coûteux en temps et en moyens humains, Eaux & Vilaine envisage de s’appuyer sur des données cartographiques historiques et innovantes disponibles de manière homogène sur l’ensemble du bassin. L’objectif est de fournir aux acteurs du territoire des indicateurs sur le linéaire et la qualité du bocage, pour faciliter le diagnostic, identifier les secteurs d’intervention prioritaires, et évaluer les actions engagées.
Un premier stage réalisé en 2024 a permis de développer, sur la base de données issues du Modèle Numérique de Hauteur de Canopée (MNHC) produit par l’IGN et de l’indice du grain bocager élaboré par l’unité BAGAP de l’INRAE, un indicateur de qualité des haies du point de vue de la biodiversité, testé sur le Pays de Brocéliande. Ce travail doit maintenant être consolidé et étendu à l’ensemble du bassin de la Vilaine. En complément, des indicateurs liés à la fonction hydraulique du bocage doivent être élaborés, en lien avec les objectifs de réduction des pollutions diffuses. Les données Lidar HD récemment disponibles permettront de consolider les données du MNHC utilisées pour calculer l’indice de qualité de la haie. Ces données pourraient également permettre d’analyser des paramètres jusqu’ici inaccessibles, comme la présence de talus continus ou la position des haies par rapport aux fossés et de
les comparer avec des données issues d’inventaires réalisés sur le terrain disponibles sur quelques secteurs du bassin de la Vilaine. Ce travail exploratoire sera mené en partenariat avec l’unité BAGAP de l’INRAE.
À terme, Eaux & Vilaine souhaite que ces indicateurs puissent être visualisés par tous les acteurs du territoire, à différentes échelles (bassin de la Vilaine, bassin versant, masse d’eau, EPCI, commune…). Le développement de l’outil de visualisation pourrait être envisagé en partenariat avec l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne.
Missions / conditions d'exercice
- Mener un travail exploratoire à partir des données Lidar HD® IGN® afin de :
o Proposer de nouveaux indicateurs de caractérisation de la structure des haies, permettant d’évaluer les fonctions écologique et hydraulique du bocage ;
o Consolider, à partir de ces indicateurs, la méthode de calcul de l’indice de qualité de la haie, développé au cours du stage réalisé en 2024 à partir du MNHC et de l’indice du grain bocager.
- Croiser les indicateurs développés avec les données d’inventaires de terrain disponibles sur certains secteurs du bassin de la Vilaine afin d’en vérifier la pertinence et d’en ajuster les paramètres.
- Évaluer la robustesse temporelle de cet indice dans le temps dans un objectif de suivi (monitoring).
- Déployer ces indicateurs de qualité de la haie sur l’ensemble du territoire du bassin de la Vilaine
- Proposer des cartes de synthèse des indicateurs à différentes échelles territoriales et temporelles.
Le ou la stagiaire travaillera en étroite collaboration avec l’Unité BAGAP de l’INRAE, et les membres du pôle animation de la politique de bassin d’Eaux & Vilaine. Il ou elle devra également faire le lien avec les autres politiques portées par les opérateurs de bassin versant, les EPCI ou Pays (SCOT, PLUI, PCAET, trames verte et bleue…).
Le ou la stagiaire sera basé(e) dans les locaux d’Eaux & Vilaine à La Roche Bernard . Il ou elle sera encadré(e) par la chargée de mission du pôle d’animation de la politique de bassin, avec un appui technique assuré par les géomaticiens de la structure. Des déplacements ponctuels à Rennes seront à prévoir pour collaborer avec l’équipe de l’unité BAGAP de l’INRAE. Un comité de suivi du stage sera mis en place, réunissant des acteurs impliqués dans les politiques de préservation et de restauration du bocage, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
o Proposer de nouveaux indicateurs de caractérisation de la structure des haies, permettant d’évaluer les fonctions écologique et hydraulique du bocage ;
o Consolider, à partir de ces indicateurs, la méthode de calcul de l’indice de qualité de la haie, développé au cours du stage réalisé en 2024 à partir du MNHC et de l’indice du grain bocager.
- Croiser les indicateurs développés avec les données d’inventaires de terrain disponibles sur certains secteurs du bassin de la Vilaine afin d’en vérifier la pertinence et d’en ajuster les paramètres.
- Évaluer la robustesse temporelle de cet indice dans le temps dans un objectif de suivi (monitoring).
- Déployer ces indicateurs de qualité de la haie sur l’ensemble du territoire du bassin de la Vilaine
- Proposer des cartes de synthèse des indicateurs à différentes échelles territoriales et temporelles.
Le ou la stagiaire travaillera en étroite collaboration avec l’Unité BAGAP de l’INRAE, et les membres du pôle animation de la politique de bassin d’Eaux & Vilaine. Il ou elle devra également faire le lien avec les autres politiques portées par les opérateurs de bassin versant, les EPCI ou Pays (SCOT, PLUI, PCAET, trames verte et bleue…).
Le ou la stagiaire sera basé(e) dans les locaux d’Eaux & Vilaine à La Roche Bernard . Il ou elle sera encadré(e) par la chargée de mission du pôle d’animation de la politique de bassin, avec un appui technique assuré par les géomaticiens de la structure. Des déplacements ponctuels à Rennes seront à prévoir pour collaborer avec l’équipe de l’unité BAGAP de l’INRAE. Un comité de suivi du stage sera mis en place, réunissant des acteurs impliqués dans les politiques de préservation et de restauration du bocage, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Profils recherchés
Compétences requises :
- Formation de niveau Master 2 ou école d’ingénieur dans le domaine de la géomatique ;
- Intérêt pour les thématiques environnementales ;
- Solides compétences en analyses spatiales (raster, vectorielle)
- Python et bibliothèques spatiales affiliées (GeoPandas, GDAL…) ;
- Maîtrise d’un SIG (QGIS de préférence)
- PostgreSQL / PostGIS (connaissances des fonctions spatiales SQL)
- Connaissance des données lidar et des produits de l’IGN®
- Autonomie, rigueur scientifique, esprit critique et goût pour le travail collaboratif ;
- Bonnes capacités de communication écrite et orale, notamment pour restituer les résultats aux partenaires.
Conditions du stage :
- Durée du stage : 6 mois
- Début du stage : 1er mars 2026 au plus tôt
- Déplacements sur le territoire possibles après avis, véhicule de service mis à disposition.
- Gratification égale à 15% du plafond horaire de la sécurité sociale, les employeurs publics ne peuvent octroyer une gratification supérieure au montant fixée par les textes (art D124-8 alinéa 4 du code de l’éducation).
- Titres restaurants d’une valeur unitaire de 9 €
- Formation de niveau Master 2 ou école d’ingénieur dans le domaine de la géomatique ;
- Intérêt pour les thématiques environnementales ;
- Solides compétences en analyses spatiales (raster, vectorielle)
- Python et bibliothèques spatiales affiliées (GeoPandas, GDAL…) ;
- Maîtrise d’un SIG (QGIS de préférence)
- PostgreSQL / PostGIS (connaissances des fonctions spatiales SQL)
- Connaissance des données lidar et des produits de l’IGN®
- Autonomie, rigueur scientifique, esprit critique et goût pour le travail collaboratif ;
- Bonnes capacités de communication écrite et orale, notamment pour restituer les résultats aux partenaires.
Conditions du stage :
- Durée du stage : 6 mois
- Début du stage : 1er mars 2026 au plus tôt
- Déplacements sur le territoire possibles après avis, véhicule de service mis à disposition.
- Gratification égale à 15% du plafond horaire de la sécurité sociale, les employeurs publics ne peuvent octroyer une gratification supérieure au montant fixée par les textes (art D124-8 alinéa 4 du code de l’éducation).
- Titres restaurants d’une valeur unitaire de 9 €
Contact et modalités de candidature
Contact
0299908844
Informations complémentaires
Candidatures (CV + lettre de motivation) à adresser au plus tard le 28 novembre 2025 par mail à l’adresse suivante : rh@eaux-et-vilaine.bzh ou par voie postale à l'adresse suivante : Boulevard de Bretagne 56130 LA ROCHE BERNARD.
Pour toute demande d’information vous pouvez vous adresser à Laëtitia CITEAU chargée de mission pollutions diffuses : laetitia.citeau@eaux-et-vilaine.bzh / 06.79.24.24.03
Pour toute demande d’information vous pouvez vous adresser à Laëtitia CITEAU chargée de mission pollutions diffuses : laetitia.citeau@eaux-et-vilaine.bzh / 06.79.24.24.03
Travailleurs handicapés
Conformément au principe d'égalité d'accès à l'emploi public, cet emploi est ouvert à tous les candidats remplissant les conditions statutaires requises, définies par le code général de la fonction publique. À titre dérogatoire, les candidats bénéficiant d'une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé peuvent accéder à cet emploi par voie contractuelle.
